Européennes 2024. Glucksmann dénonce l'antisémitisme, LFI veut une commission d'enquête : l'essentiel de ce mercredi (2024)

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Glucksmann veut « supprimer le droit de véto » des États membres. Sur BFMTV, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place Publique, dit vouloir « supprimer le droit de véto » des États membres de l'UE pour arriver à une « souveraineté européenne». Le candidat répète également qu'il est favorable à l'extension de l'Union européenne à l'Ukraine et la Géorgie : « Je suis pour l'unification du continent européen».

LFI veut une commission d’enquête sur l’organisation du scrutin. Sur France info, la tête de liste LFI Manon Aubry annonce que son camp va demander «une commission d’enquête pour faire le bilan de l’organisation du scrutin» après les élections européennes : « Tout le monde n'a pas encore reçu les bulletins et les professions de foi. Il y a des difficultés, notamment dans un certain nombre de territoires d'outre-mer», assure-t-elle.

Valérie Hayer est « consternée » par le RN et LFI. Valérie Hayer était invitée ce matin sur RTL. Elle a martelé une partie de ses propos de la veille, lors du débat. « J'ai envie qu'on parle d'Europe. Je suis consternée par l'attitude de Jordan Bardella, du RN et de LFI dans cette élection, qui sont dans la perspective de refaire le match de 2022 ou de se projeter sur la présidentielle de 2027. LFI importe le conflit Israël-Hamas pour cliver et instrumentaliser les peurs. Au mépris de la sécurité de nos concitoyens juifs. Ils nourrissent l'antisémitisme. »

Raphaël Glucksmann dénonce sur Instagram la haine antisémite dont il fait l'objet. La tête de liste PS/Place publique Raphaël Glucksmann a dénoncé mercredi sur les réseaux sociaux la « haine antisémite » dont il fait l'objet, après la découverte de plusieurs affiches de campagne taguées avec des croix gammées dans plusieurs villes (Angers, Nantes, Marseille ou encore Carpentras). Une plainte sera déposée jeudi par le directeur de campagne, Eric Andrieu, selon son équipe de campagne. « Nous avons face à nous de la haine antisémite », écrit l'eurodéputé sur Instagram, déplorant « les mêmes messages de haine, par milliers, sur les réseaux sociaux. Les mêmes manipulations et les mensonges répétés ad nauseam depuis des mois ».« Qu’est-ce qui explique que je sois le seul responsable politique dont les affiches sont taguées de croix gammées ou le seul responsable politique à se retrouver parmi une liste de personnes à "boycotter" sur Instagram alors que tant d’autres s'opposent aux pressions sur le gouvernement israélien et à la reconnaissance immédiate de l’État palestinien que je prône? », poursuit-il.

« Plus Emmanuel Macron parle et plus il mobilise pour la liste RN », estime Marine Le Pen. « Plus Emmanuel Macron parle et plus il mobilise pour (la) liste » du Rassemblement national, a estimé mercredi Marine Le Pen, tout en regrettant que le chef de l'Etat s'exprime jeudi aux 20h de TF1 et France 2, y compris « probablement pour parler de l'élection européenne ». Le président de la République « va essayer de se servir de ces commémorations d'abord pour se faire inviter au 20H: ce n'était pas une obligation. Tout de même, à quelques heures de la fin de la campagne... », a fait valoir la triple candidate malheureuse à la présidentielle, lors d'un entretien sur BFMTV.

« Macron se sert de l'Ukraine pour essayer de fausser le débat », accuse Bellamy. Sur CNews et Europe 1, François-Xavier Bellamy estime que l’intervention de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale vendredi est « surprenante ». « Cette intervention a lieu l’avant-veille des élections européennes », soutient-il. Et de relancer, en évoquant Emmanuel Macron aux 20H de TF1 et France 2 : « on voit bien que la majorité essaye de saturer l’espace médiatique. Malheureusem*nt, Emmanuel Macron est moins en train de soutenir l’Ukraine qu’il n’est en train de s’en servir pour essayer de fausser le débat. »

«Plus jamais ça, c'est maintenant» : l'appel de survivants de la Seconde Guerre mondiale. Dans une lettre ouverte publiée ce mercredi midi par Le Monde, des survivants de la seconde guerre mondiale s’alarment du risque de voir l’extrême droite accéder au pouvoir en Europe. S'adressant d'abord aux jeunes générations, ils somment les citoyens de ne pas s’abstenir afin de protéger la démocratie de cette menace en allant voter, le 9 juin, aux élections européennes.

Attal accuse le PS d'avoir «honte» du soutien de François Hollande. Gabriel Attal a accusé mercredi les socialistes, dont la liste aux élections européennes talonne celle de la majorité, de vouloir cacher le « soutien » de l'ancien président François Hollande dont ils auraient honte :« Vous êtes probablement jalouse qu'on soutienne la liste de Valérie Hayer et pas la vôtre. Vous et votre liste, vous avez les soutiens honteux », a répondu Gabriel Attal, interrogé au Sénatsur son irruption chez Radio France, en soutien à Valérie Hayer. « Vous êtes soutenus par François Hollande et vous avez le soutien honteux. Vous voulez le cacher le plus possible, ce qui n'est pas très agréable pour l'ancien président de la République », a-t-il ajouté.

Valérie Hayer et Jean-Yves Le Drian ont exhorté mercredi les électeurs bretons à confirmer leur préférence pour le camp d'Emmanuel Macron lors des élections européennes, tandis que Raphaël Glucksmann jetait ses dernières force pour ravir la deuxième place à la majorité, derrière un RN annoncé triomphant.

« Il faut faire en sorte que dimanche, la Bretagne reste fidèle à son histoire », que « nous soyons fiers d'avoir évité (...) que ce soit le RN qui soit en tête en Bretagne. C'est ça, l'enjeu », a prévenu M. Le Drian devant quelque 250 à 300 personnes réunies à Lorient, ville dont il fut maire.

Rappelant son soutien historique à Jacques Delors, Jean-Yves Le Drian a expliqué avoir « vraiment un problème avec Glucksmann », le candidat PS-Place Publique, qui talonne Valérie Hayer dans les sondages.

« Il se revendique de Delors » mais « je crains que M. Glucksmann ne soit qu'un leurre qui cache une Nupes déguisée », a dit l'ancien ministre de François Hollande, puis d'Emmanuel Macron.

Valérie Hayer, qui donnera un ultime meeting jeudi à Nice avec Édouard Philippe, s'est de son côté livré à un plaidoyer en faveur de l'Europe de la défense. Non sans attaquer le RN et ses dirigeants, « complaisants, depuis tant d'années, envers le régime de Vladimir Poutine ».

La tête de liste écologiste aux européennes Marie Toussaint a appelé à « déjouer les sondages » et à proposer le « bulletin vert » au « pacte brun » d'une extrême droite climato-sceptique, lors de l'un de ses derniers déplacements de campagne, mercredi à Lyon.

Elle a pointé lors d'un point de presse une extrême droite « qui ne menace pas seulement le projet européen ou les droits humains mais qui porte des attaques sans coup férir à l'écologie et aux écologistes » présentés comme « l'ennemi public numéro 1 ».

« La seule solution contre ce pacte brun c'est le bulletin vert », a-t-elle ensuite lancé lors d'une réunion publique sur le thème de « l'Europe face à la crise climatique ».

Pour elle, ces élections sont « les plus importantes de l'Histoire de l'Europe parce que se joue ce dimanche la capacité de l'Europe de continuer à agir pour le climat, la biodiversité, la santé, contre la pollution (...) dans un moment d'accélération du dérèglement climatique ».

« Plus Emmanuel Macron parle et plus il mobilise pour (la) liste » du Rassemblement national, a estimé mercredi Marine Le Pen, tout en regrettant que le chef de l'Etat s'exprime jeudi aux 20h de TF1 et France 2, y compris « probablement pour parler de l'élection européenne ».

Le président de la République « va essayer de se servir de ces commémorations d'abord pour se faire inviter au 20H: ce n'était pas une obligation. Tout de même, à quelques heures de la fin de la campagne... », a fait valoir la triple candidate malheureuse à la présidentielle, lors d'un entretien sur BFMTV.

« Plus Emmanuel Macron parle et et plus je pense qu'il mobilise pour notre liste. Maintenant, j'espère qu'il n'abusera pas de ce temps de parole qui lui est accordé ès qualité de président de la République », a-t-elle ajouté.

Au lendemain du dernier débat télévisé entre les huit principales têtes de listes sur France 2, les intention de votes restent stables, à quatre jours du scrutin, selon un sondage Harris Interactive en partenariat avec Toluna réalisée pour Challenges, M6 et RTL

Depuis hier, le Rassemblement national (RN) demeurent largement en tête dans les sondages avec Jordan Bardella qui maintient les 32 %. Valérie Hayer (Renaissance) le talonne toujours avec 14 % avec un point d'avance sur le social-démocrate Raphaël Glucksmann (Place Publique) qui se maintient à 13%. Derrière lui, La France Insoumise (LFI) emmené par Manon Aubry (9 %), la tête de liste des Républicains François-Xavier Bellamy (7,5 %). Enfin, les Écologistes avec Marie Toussaint enregistre toujours 6 % et Marion Maréchal du parti Reconquête ! reste stable avec 5 %.

Le responsable de l'extrême droite roumaine est visé par une enquête pour falsification massive de documents afin de permettre l'inscription d'un candidat indépendant aux élections européennes, a annoncé le parquet mercredi. En avril, George Simion a poussé des membres de son parti et des employés du Parlement à contrefaire des milliers de signatures afin de permettre à ce candidat de se présenter au scrutin du 9 juin, écrivent les procureurs, qui ne citent pas nommément George Simion.

Le chef de la formation nationaliste Alliance pour l'unité des Roumains (AUR) a demandé « la mobilisation en urgence de plusieurs dizaines de personnes au siège du parti politique » afin de créer de toutes pièces les 100 000 soutiens nécessaires, selon le parquet. Cette cinquantaine de petites mains auraient imité les paraphes de partisans réels et multiplié les photocopies pour gonfler en urgence, pour certains une partie de la nuit, la liste.

La tête de liste PS/Place publique Raphaël Glucksmann a dénoncé mercredi sur les réseaux sociaux la « haine antisémite » dont il fait l'objet, après la découverte de plusieurs affiches de campagne taguées avec des croix gammées dans plusieurs villes (Angers, Nantes, Marseille ou encore Carpentras). Une plainte sera déposée jeudi par le directeur de campagne, Eric Andrieu, selon son équipe de campagne.

« Nous avons face à nous de la haine antisémite », écrit l'eurodéputé sur Instagram, déplorant « les mêmes messages de haine, par milliers, sur les réseaux sociaux. Les mêmes manipulations et les mensonges répétés ad nauseam depuis des mois ».« Qu’est-ce qui explique que je sois le seul responsable politique dont les affiches sont taguées de croix gammées ou le seul responsable politique à se retrouver parmi une liste de personnes à "boycotter" sur Instagram alors que tant d’autres s'opposent aux pressions sur le gouvernement israélien et à la reconnaissance immédiate de l’État palestinien que je prône? », poursuit-il.

La Conférence des évêques de France (CEF) a appelé mercredi à « ne pas se tromper d'enjeux » lors des élections européennes, estimant que « nous n’avons pas le droit de construire notre Europe comme un ensemble d’États repliés sur leur identité » lors de la cérémonie œcuménique prévue à la cathédrale de Bayeux pour les 80 ans du Débarquement.

L’Union européenne « est bien sûr loin d'être parfaite » mais elle constitue « une zone de libre circulation des personnes, des biens et des idées [...] dont quasiment tous bénéficient » et représente « une part suffisante de l’humanité pour nous permettre de peser ensemble sur les débats cruciaux de notre temps », estiment les évêques.

Gabriel Attal a accusé mercredi les socialistes, dont la liste aux élections européennes talonne celle de la majorité, de vouloir cacher le « soutien » de l'ancien président François Hollande dont ils auraient honte :« Vous êtes probablement jalouse qu'on soutienne la liste de Valérie Hayer et pas la vôtre. Vous et votre liste, vous avez les soutiens honteux », a répondu Gabriel Attal, interrogé au Sénatsur son irruption chez Radio France, en soutien à Valérie Hayer.

« Vous êtes soutenus par François Hollande et vous avez le soutien honteux. Vous voulez le cacher le plus possible, ce qui n'est pas très agréable pour l'ancien président de la République », a-t-il ajouté.

L'affaire a fait grand bruit, quand le Premier ministre Gabriel Attal s'est invité dans un studio deRadio France pour soutenir Valérie Hayer. Répondant au sénateur communiste Ian Brossat ce mercredi après-midi, la ministre de la Culture Rachida Dati a apporté une explication surprenante: selon elle, c'est la présidentedu groupe radiophonique, Sybille Veil, qui aurait «contraint» Gabriel Attal à s'y rendre.

«Jevous renvoie aux explications de la présidente de Radio France, qui lui a proposé, j'allais dire qui l'a contraint, à venir sur ce plateau, pour venir parler des élections européennes», a affirmé la ministre, déclenchant l'hilarité générale dans l'hémicycle - jusqu'au Premier ministre lui-même

Un seul point: c'est l'écart qui sépare désormais la liste PS-Place publique menée par Raphaël Glucksmann (14 %) de celle de Renaissance, menée par Valérie Hayer (15 %), selon un sondage (*) publié ce jeudi par Les Echos.

Sans surprise, la liste RN menée par Jordan Bardella reste loin devant, avec 33 % d'intentions de vote. Un résultat conforté par une adhésion record: parmi les personnes interrogées, 83% des électeurs RN se disent «sûrs de leur choix». Ce qui n'est pas le cas pour les autres, loin derrière: au total, un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix.

Dans le détail, voici les jours de vote par pays:

• 6 juin: Pays-Bas
• 7 juin: République tchèque (ainsi que le 8 juin) et Irlande
• 8 juin: Italie (ainsi que le 9 juin), Lettonie, Malte et Slovaquie
• 9 juin: Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie et Suède

Outre-mer, enfin, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Mayotte et la Réunion voteront le 9 juin, mais les autres seront appelés aux urnes dès le 8: Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, la Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Relevant qu'en 2019 les eurodéputés écologistes constituaient environ 10 % du Parlement européen, le candidat EELV-Les Écologistes David Cormand était invité d'Europe 1 ce mercredi.

Après le 9 juin, alors que sa liste est créditée de 5 à 6 % des voix, il redoute «moins d'écologie» en Europe, avec «moins de députés verts et plus de députés d'extrême droite». Partout dans l'Union européenne, les formations d'extrême droite sont en effet attendues en forte hausse.

Dans une lettre ouverte publiée ce mercredi midi par Le Monde, des survivants de la seconde guerre mondiale s’alarment du risque de voir l’extrême droite accéder au pouvoir en Europe. S'adressant d'abord aux jeunes générations, ils somment les citoyens de ne pas s’abstenir afin de protéger la démocratie de cette menace en allant voter, le 9 juin, aux élections européennes.

«La dernière fois que l’extrême droite est parvenue au pouvoir, nous étions adolescents. Enfants, parfois. Ses dirigeants avaient promis de rendre sa grandeur à notre pays. Ils avaient promis de faire passer les Allemands avant tout. Alors ils ont incriminé des boucs émissaires : les juifs, les Sinti et les Roms, les hom*osexuels, les personnes handicapées, les démocrates engagés. Des millions de gens ont perdu leurs droits les uns après les autres, jusqu’à perdre le droit de vivre», écrivent-ils. «A l’époque, nous n’avions pas pu les empêcher d’agir. Mais, aujourd’hui, vous pouvez. Tout n’a pas commencé par des camps de concentration. L’extrême droite n’a pas pris le pouvoir par la force,mais par les urnes», insistent les signataires de la tribune.

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«La rumeur d’une coalition avec le macronisme est un mensonge absolu», assure la tête de liste François-Xavier Bellamy (LR).

«Il y a sept ans que nous tenons notre ligne d’opposition face à cette majorité. Pas en trompant les Français, comme le Rassemblement national avec cette motion de censure qu’il savait déjà fictive, mais pour protéger le pays, [...] Protéger les Français, protéger la France contre les dérives de ce gouvernement, c'est ça qui compte», a-t-il martelé.

Le marché unique européen a rendu nécessaire de protéger les droits des consommateurs partout dans l’espace commun. Sécurité des jouets ou des appareils électriques, droits en cas de voyages annulés, voici quelques exemples… et une adresse utile pour ne pas se faire avoir ou obtenir dédommagement.

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Les électeurs n’ont pas commencé à voter que le grand mercato européen est déjà ouvert: qui à la présidence de la Commission ? Qui à la présidence du Conseil et de la Banque centrale européenne? Tout indique que les électeurs européens vont faire pencher plus à droite le Parlement de Strasbourg en donnant les clés à trois femmes : Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni et Marine Le Pen.

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Sur BFMTV, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place Publique, dit vouloir « supprimer le droit de véto » des États membres de l'UE pour arriver à une « souveraineté européenne».

Le candidat répète également qu'il est favorable à l'extension de l'Union européenne à l'Ukraine et la Géorgie : « Je suis pour l'unification du continent européen».

La majorité compte sur l’exposition médiatique du président de la République dans les derniers jours de campagne, à l'occasion du 80^e anniversaire du Débarquement, pour mobiliser son socle électoral.

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Les élections européennes n'ont pas encore eu lieu que leurs conséquences sont déjà au cœur des discussions: remaniement? Coalition ? Accord de gouvernement ? L'après-9 juin agite le camp Macron. Gabriel Attal a prévu d'inviter les parlementaires de la majorité à Matignon dès le 11 juin.

Le président du Sénat Gérard Larcher a balayé mardi la rumeur qui circule depuis un temps certain. « Je ne souhaite pas être le Premier ministre de Macron », a-t-il lancé lors de la réunion hebdomadaire du groupe LR au Sénat, assurant vouloir « faire taire » des rumeurs « destinées à affaiblir notre camp».

Alors que la macronie semble incapable de refaire son retard dans les sondages par rapport au RN – 32-34% contre 15-16% selon les dernières enquêtes –, la déclaration du patriarche du Sénat renforce l'hypothèse d'un statu-quo post-européennes, sans changement de gouvernement. Un scénario privilégié par de nombreux cadres de la majorité.

Les oppositions ont aussi continué à critiquer avec véhémence l'omniprésence d'Emmanuel Macron en cette fin de campagne. Particulièrement ciblée, son interview prévue sur TF1 et France 2 demain jeudi à 20h, après les célébrations du 80^e anniversaire du Débarquement en Normandie.

Les principales têtes de liste ont débattu sur France 2.Les principales têtes de liste aux élections européennes ont débattu pour la dernière fois à la télévision mardi sur France 2 dans le cadre de l'émission L'Evenement. Jordan Bardella (RN), Valérie Hayer (Renaissance), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Manon Aubry (LFI), François-Xavier Bellamy (LR), Marie Toussaint (Les Ecologistes), Marion Maréchal (Reconquête!) et Léon Deffontaines) ont répondu aux questions de Caroline Roux.

Emmanuel Macron mise sur les événements internationaux pour marquer avant les élections.Emmanuel Macron a beau s'engager, son camp reste distancé dans les sondages des élections européennes. Qu'à cela ne tienne, il va doubler la mise dans les derniers jours. Le président de la République juge avoir la « responsabilité » de s'engager « pour démasquer les idées du Rassemblement national », qui selon lui « menacent l'Europe ».

Le Pen :« Les Français ne veulent ni du pacte Vert, ni du pacte migration ».Les Français ne veulent plus de l'Union européenne telle qu'elle se construit déjà depuis des années,ni du pacte migration,ni du pacte Vert qui met en place l'écologie punitive et ils veulent aussi exprimer leur désaccord avec la politique menée par Emmanuel Macron. Parce qu'après tout, l'Europe que nous subissons, c'est l'Europe de Macron», affirme la patronne des députés RN, Marine Le Pen, invitée de Télématin.

Glucksmann est le «grand retour du socialisme de Hollande», selon Aubry.Sur CNews, la tête de liste LFI Manon Aubry cibleRaphaël Glucksmann, donné en tête à gauche : «Ça fait deux mois qu'on nous dit que les courbes vont se croiser entre Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann, ça ne s'est absolument pas passé, c'est un ballon gonflé à l'hélium, il n'y a pas d'envie, je ne pense pas qu'il y ait une envie dans le pays du grand retour de François Hollande, du mal qu'il a fait au pays», dénonce-t-elle.

Valérie Hayer « très fière » d'avoir Gabriel Attal à ses côtés.« Depuis le début de la campagne, je subis polémique sur polémique », a regretté mardi sur France Inter Valérie Hayer, après le soutien apporté par Gabriel Attal la veille qui a suscité la colère des oppositions. «Quand j'entends les leçons de féminisme de François-Xavier Bellamy, dont on connaît les positions sur le droit des femmes et de la famille c'est insupportable», a-t-elle lancé. «Faire ces attaques à Gabriel Attal en sexisme et en misogynie, c'est indigne. Je suis très fière d'avoir Gabriel Attal à mes côtés», a-t-elle répété.

Olivier Faure dénonce le « dérapage » de Jean-Luc Mélenchon. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s'est indigné mardi sur Sud Radio, d'un « dérapage incompréhensible » du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon qui a semblé remettre en cause la sincérité des élections européennes. « On a le droit de s'interroger sur l'organisation des scrutins. Ce qui est dramatique, c'est de laisser penser effectivement que ce serait une manipulation et que ce serait une manipulation dirigée contre le seul parti de La France insoumise, ce qui n'a aucun sens. C'est à nouveau un dérapage qui est incompréhensible car nous devons toutes et tous, ensemble, défendre la démocratie », déclare le patron du PS.

L'Arcom appelle les chaînes « au strict respect » des temps de parole.L'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, a appelé mardi les chaînes au « strict respect des règles » des temps de parole,avant l'interview d'Emmanuel Macronsur TF1 et France 2 jeudi, à trois jours des élections européennes. « Tout ou partie des propos tenus lors de cette interview pourra être pris en compte » dans le temps de parole de la liste du camp présidentiel et les autres listes devront bénéficier en contrepartie d'« un accès équitable » aux antennes, a souligné le régulateur dans un communiqué.